Les films de Noël me font horreur
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Ici même, lundi dernier, une de mes collègues chroniqueuses vous confiait sa passion toute de fraîcheur et d’enfance retrouvée pour les films de Noël. Ainsi qu’elle le résume: deux camps s’affrontent dans le débat sur la profondeur existentielle du film de fin d’année. Tiffany, tu me pardonneras, mais je me range dans le second. Le camp des aigries qui vomissent les paillettes et les cœurs d’enfants éraillés de guimauve et de fausses notes.
Je ne voudrais pas casser l’ambiance, mais oui, j’ai en horreur les films de Noël. Parce qu’un doublage maladroit n’excuse pas des dialogues consternants. Parce que c’est plein de miracles et de gentils monogames trop bien peignés pour être honnêtes. Parce qu’en vrai, personne ne s’installe en plaid avec une tasse de chocolat chaud et un chat qui ronro