Les gens qui osent sont admirables
Angélique Eggenschwiler
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Le mot de la fin » Dites, vous osez, vous? Renvoyer votre viande qui manquait de cuisson ou demander des pâtes à la place du riz? Interrompre votre interlocuteur qui vous tient la jambe avec le récit de ses dernières vacances ou lui faire remarquer qu’il a une feuille d’épinard coincée entre les dents? Est-ce qu’il vous arrive de dire «non», «pas cette fois» ou «ni les prochaines»?
Eh bien, figurez-vous que je vous admire. J’appartiens moi-même à la catégorie des gens qui n’osent pas. Demander, exiger, déranger… Non, moi je me contente de rougir. Les bras chargés, il ne me viendrait jamais à l’idée de demander à ce qu’on me tienne la porte de l’immeuble, elle se referme à deux centimètres de ma truffe écarlate et je me retrouve à quatre pattes en trai