Les jours où je rêve d’être Danois
Michaël Perruchoud
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Le mot de la fin
Mes filles, casquées et gantées en ce dimanche d’automne, me disent qu’on ferait mieux de sortir de la ville en voiture. «Tu pourrais les mettre dans le coffre!» me lancent-elles à propos de leurs vélos.
Les soupçonnant de paresse, je réponds que non, qu’il n’y a rien de plus ridicule que de fourrer des vélos dans une auto, qu’elles sont assez grandes pour avaler quelques kilomètres sans support motorisé. «C’est juste que, les autres fois, tu disais que c’était dangereux…» «C’est que les autres fois, vous étiez encore petites!» «Mais alors, on n’a qu’à prendre le chemin «comme d’habitude», non?»
Elles évoquent la voie que l’on emprunte en famille quand on a le cœur fragile, celle qui finit par lasser les â