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Liban, une douleur sans fin

Et puis boum. La ville explose encore une fois: Beyrouth, le 4 août 2020. Keystone
Et puis boum. La ville explose encore une fois: Beyrouth, le 4 août 2020. Keystone

Michaël Perruchoud

Publié le 06.08.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

C’est une ville aux façades lépreuses et dont les mille reconstructions puent le fric d’origine douteuse. Ce sont des rues et des carrefours où les permis de conduire occidentaux ne sont d’aucune utilité, où les priorités se jouent à l’audace et à la virtuosité du klaxon.

C’est l’élégance obsédante de la Méditerranée, les marches lentes le long de la corniche, les femmes qui se voilent un peu trop, celles qui ne se dévoilent pas moins.

Ce sont les terrasses du quartier de Hamra, les nuits sans fin de Gemmayzeh, les étudiantes des collèges chrétiens au français teinté d’expressions orientales, c’est un amour intense de la culture, de la danse, de l’art. Ce sont des bars à vins, de la musique, et des chawarmas consommés au bout de la nuit.

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