Mon combat maternel antisexiste
Aude-May Lepasteur
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Le mot de la fin
Je vais vous faire une confidence: je suis l’heureuse maman de deux suppôts du patriarcat. Le premier a trois ans et c’est un exhibitionniste invétéré, le genre qui aime courir dans l’appartement minipénis au vent. Le second à onze mois et c’est un esclavagiste notoire, le style qui réduit sa génitrice au statut de réserve alimentaire. Pour vous dire s’ils sont méchants: ils ne me laissent même pas dormir.
Pour contrebalancer leur joyeuse tendance à la domination du «beau sexe», j’ai investi ce qu’il me restait d’énergie dans une éducation «non genrée». Pour ceux qui ne seraient pas au courant, l’éducation «non genrée», c’est un de ces trucs à la mode qui promet des lendemains meilleurs, comme le kombucha ou la pleine conscience. Et croy