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Mon combat maternel antisexiste

Oui, un garçon, ça peut aimer les poupées. Ne laissez pas cette garce de société vous convaincre du contraire. © Fotolia
Oui, un garçon, ça peut aimer les poupées. Ne laissez pas cette garce de société vous convaincre du contraire. © Fotolia

Aude-May Lepasteur

Publié le 14.06.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Le mot de la fin

Je vais vous faire une confidence: je suis l’heureuse maman de deux suppôts du patriarcat. Le premier a trois ans et c’est un exhibitionniste invétéré, le genre qui aime courir dans l’appartement minipénis au vent. Le second à onze mois et c’est un esclavagiste notoire, le style qui réduit sa génitrice au statut de réserve alimentaire. Pour vous dire s’ils sont méchants: ils ne me laissent même pas dormir.

Pour contrebalancer leur joyeuse tendance à la domination du «beau sexe», j’ai investi ce qu’il me restait d’énergie dans une éducation «non genrée». Pour ceux qui ne seraient pas au courant, l’éducation «non genrée», c’est un de ces trucs à la mode qui promet des lendemains meilleurs, comme le kombucha ou la pleine conscience. Et croy

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