Mon Rocky philosophe et valaisan
nina pellegrino
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Le mot de la fin
C’est mon Rocky Balboa. Il ne fait pas de cinéma, mais vit en Valais. Il s’appelle Gilbert, boite doucement et a 57 ans – dont trente au service du Centre patronal valaisan, où il gère les caisses et les affiliations. Son histoire m’a tiré plus de larmes que Stallone avec son nez cassé.
Mon Rocky n’a rien d’un poids lourd, mais si nous savions tous nous relever comme lui, les entraîneurs seraient au chômage. Gilbert a commencé la boxe à 50 ans. En amenant ses deux garçons au karaté, il a vu le ring et le guerrier en lui a voulu y monter. Il a donc déserté les bistrots pour aller courir.
Il me raconte ce jour d’automne, début de la saison de boxe, où il avait délaissé la fanfare – il joue du tambour aussi – pour le jogging. Sale petite douleur dans la jambe, le toubib lui donn