Noël et ses marchés au pas de course
Nina Pellegrino
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Le mot de la fin
On se l’était juré, cette année on se lance dans la croisade des cadeaux dès la mi-novembre. Tu parles. Quelle bande de mauvais chevaliers nous faisons! A croire que c’est un virus, tous condamnés à la course de mi-décembre comme à la grippe du changement de temps.
Un marché de Noël, avec sa foule grouillante et ces petits stands qui fument, ça rappelle un peu les marchands du temple à Jérusalem. Cette fourmilière embaume le vin chaud et le pain d’épices. Et le retard, surtout le retard, alourdi par la culpabilité de ne pas avoir encore acheté la Smartbox voulue.
Le refrain est connu: j’aurais dû faire ça plus tôt, mais le boulot, mais les gosses, ces fichues boutiques qui ferment avant la sortie du travail, patati et patata. A entendre cette rengaine, année après ann&eacu