Non, je n’aime vraiment pas le polar
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Quand on me l’a mis dans les mains, j’ai répondu comme tout le monde que je n’étais pas trop polar. Notez! c’est drôle, le nombre de personnes qui ne sont «pas trop polar».
Pas sérieux le polar. A croire que la littérature s’arrête aux récits de Shoah imprimés en pattes de mouches. Les gens s’excusent lorsqu’ils racontent leur roman de chevet – «d’habitude je ne suis pas trop polar hein!» Vous les arrêtez aussitôt: «Te fatigue pas, je suis pas trop polar de toute façon.»
Pour ma part, je n’aime vraiment pas les polars. Ceux qui germent sur la dépouille des romans policiers de jadis je veux dire. Parce que c’est plein de prénoms scandinaves qui vous piquent les yeux, parce qu’aucun détective n’a jamais confondu un criminel sur une «in