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Nos printemps avec les oiseaux

Mchaël Perruchoud

Publié le 09.04.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin » C’est mon pépé qui me l’avait dit, les mains dans sa salopette bleue, avec sa voix éraillée, travaillée au tabac sans filtre: «Si tu le touches, il est mort.» «Mais, il est tombé du nid…»

Je pleurais presque en désignant ce petit oiseau jaunâtre, duveteux, qui battait des ailes sans savoir comment faire, et restait sur le sol à attendre qu’on lui marche dessus.

«Si tu le prends dans ta main, il va sentir l’homme. Et s’il sent l’homme, sa mère ne le nourrira plus.» Mon pépé s’était servi de deux longues branches pour attraper l’oiseau. «L’écrase pas, s’il te plaît pépé, l’écrase pas!» «Tu me prends pour qui?»

J’avais dû lui amener son escabeau fissa parce qu&rs

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