Nos rêves sont trop peu spirituels
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin » J’ai passé ma nuit à la recherche d’une paire de chaussettes. Chaussettes sur lesquelles il était impossible de remettre la main jusqu’à ce que je tombe sur cette moitié d’oignon qui traînait dans le fond d’un tiroir de la salle de bains; je croque dedans comme s’il s’agissait d’une pomme avant de m’apercevoir que c’est un chou-fleur. C’est à peu près à ce moment-là que Bernard Lavilliers fait son apparition et m’extrait en quelques riffs de guitare de mon sommeil.
Oui, je vous l’accorde, c’est un rêve assez pourri.
J’adorerais faire des rêves intenses et spirituels, de ceux qui ressuscitent vos morts entre deux ronflements pour discuter le sens profond de la vie.
Il me faut pourtant l’admettre, je me rêve davantage sur les toilettes qu’a