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Orwell, la liberté, la censure et nous

John Hurt dans 1984, le film tiré du roman: Winston Smith, le héros d’Orwell, était animé d’un désir de liberté. © DR
John Hurt dans 1984, le film tiré du roman: Winston Smith, le héros d’Orwell, était animé d’un désir de liberté. © DR

Pascal bertschy

Publié le 28.03.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

La curiosité. Je viens de lire 1984 dans sa nouvelle traduction française, chez Gallimard, et ma curiosité n’a pas été déçue. La dictature-fiction de George Orwell, à l’imparfait dans son antique version, est désormais conjuguée au présent. Et cette trouvaille ajoute à la force, au punch du roman.

Tout ayant été déjà dit et écrit sur 1984, je ne vais pas la ramener sur ce monument de la littérature. Quoique votre aventureux chroniqueur, en le relisant, a fait cette découverte d’une importance historique capitale: on sourit, on rit même en lisant ce roman terrifiant et pas drôle du tout. Oui, on rit jaune.

Dans ce livre publié en 1949, l’écrivain dénonçait en vrac le totalitarisme, le stalinisme triomphant en URSS, le socialisme naissant au Royaume-Un

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