Où sont donc passées les femmes?
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Voilà un moment que je ne m’étais pas plongée dans la prose acide de Charles Bukowski. Je garde un souvenir ému de ses Contes de la folie ordinaire où il malmenait votre pudeur entre deux fulgurances et beaucoup de vodkas Seven up.
Charles Bukowski, pour ceux qui lui auraient préféré la prose plus chaste de Pagnol, c’est l’obscénité faite littérature, la débauche magnifiée par les vers, le néant sublimé dans des textes délicieusement orduriers. C’est un vieux copain d’adolescence quoi. Enfin c’était.
Charles et moi, nous nous sommes brouillés il y a peu. Ça s’est passé dans une chambre miteuse où il avait convié la jeune Mercedes au QI inversement proportionnel au bonnet pour la dévergonder entre deux cannettes de bière.
Précisons que le personnage principal de ses romans fait dix-sept centimètres. Bienvenue dans le monde d’Henry Chinaski (son alter ego littéraire dans Women), ici les femmes sont cruches, interchangeables et bien évidemment toujour