Le mot de la fin

Allez savoir pourquoi, il y a des jours où l’on regrette d’être né depuis si longtemps, où l’on doute d’avoir bien fait de se marier jeune en optant pour une précoce procréation. Des jours comme ce 2 octobre où, débarquant en plein choc thermique d’une Corse estivale, m’attend une secousse de même magnitude à la lecture de notre quotidien préféré. Une telle surprise que le journal me tombe des mains pendant que la voix geignarde de Calimero et son «C’est vraiment trop injuste!» sort de ma gorge sèche et irritée.

De quoi je me plains? Voyons, vous n’avez pas lu l’annonce du tout nouveau record suisse de longueur de détente? Trente jours de congé-paternité virilement votés par le Conseil général de mon employeur, la ville de Fribourg. Trente jours,