Le mot de la fin

Le ciel qui vous tombe sur la tête, il n’y a rien de tel. Aussitôt les hommes se tournent vers le Très-Haut pour implorer son aide. Les grandes catastrophes favorisent la foi. Durant des siècles, cela s’est vérifié partout. Si cela vaut encore dans nombre de pays, pauvres pour la plupart, cela n’est plus du tout vrai chez nous.

Que vous croyiez au ciel ou n’y croyiez pas, vous partagerez peut-être ce constat: Dieu a été le grand absent de ces mois de paralysie. Il n’a pas occupé davantage d’esprits, semble-t-il, chez nos voisins européens.

Nous n’en parlons plus, n’y pensons plus. Dans nos sociétés hypermatérialistes, l’affaire semble entendue. Pour être sûr d’endormir les gens, parlez-leur du bon Dieu. Lui, la foi, le mystère de la vie et de la mort, tout cela leur passer