Tout bonnement schoen, mon quartier
michel simonet
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Le mot de la fin
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le quartier du Schoenberg à Fribourg attire peu, mais il retient. La preuve par notre couple qui y habite sans discontinuer depuis plus de trente-quatre ans, jeunes mariés arrivés quelques jours avant la naissance de leur premier garçon. Des nécessités spacieuses dues à un élargissement familial nous ont plusieurs fois fait changer de rue. D’un trois pièces à un cinq pièces dès l’annonce du cinquième enfant, et une maison lorsque nous fîmes tous ensemble une neuvaine.
Un homme, une femme et sept couffins longtemps dans le même coin, ça crée des liens avec un lieu. On me charrie parfois, en bas, dans le quartier du Bourg voisin que je balaie: «Ah, tu habites la banlieue d’outre-Sarine… A cause des loyers? C’est vrai qu’au moins, ce qu’il y a