Le mot de la fin

Voilà, nous y sommes. Un peu plus proche de l’Apocalypse et toujours plus près de la cirrhose, nous avons passé le cap de la nouvelle année, dignement pour les uns, beurrés comme une crème mousseline pour les autres. Oui, vous êtes en 2019. Et l’avantage au mois de janvier, c’est qu’il y a toujours quelqu’un pour vous le rappeler.

Les «bonne année!» pleuvent sur votre gueule de bois à tous les coins de rue. La vendeuse de journaux vous la souhaite prospère en validant votre ticket de Loto perdant, tandis que votre opérateur glisse ses meilleurs vœux à l’en-tête de votre facture trimestrielle. Vous-même souhaitez bonheur et santé à des voisins qui ne vous saluent jamais et se soucient soudainement de votre épanouissement.

Personne ne sait quand mettre un terme à cet &eac