Vite, sauvons l’été du naufrage!
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin » Vous les avez maudits tout l’été, ces touristes qui ne peuvent s’empêcher d’avoir une envie de glace en même temps que vous. Tous ces crétins qui partent sur votre Côte d’Azur rien que pour piquer votre place en terrasse et s’envoyer la dernière assiette de fruits de mer.
Oui, vous leur en avez voulu de domestiquer les plages sauvages à grand renfort de parasols Helvetia. Et soudain, il est mercredi, un mercredi d’août sur la plage de la Tène, au bord du lac de Neuchâtel, et il n’y a plus un chat sur la pelouse.
Sur le moment vous sautez de joie, trop heureuse de bronzer les tétons à l’air au milieu de votre gazon privatif. Vous prenez votre première bouffée d’oxygène sans effluve de saucisses de veau. Vous étalez votre campement du rivage aux toilettes publiques, priv