Wembley paraît parfois très loin
Michaël Perruchoud
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Le mot de la fin
On a répété dans une cave, on s’est échiné à connaître les notes, à plaquer trois accords, à acheter du matériel, à faire cracher des amplis. Et puis, quand les copains ont dit «Ah ouais, ça déchire plus qu’on pensait», on s’est pris à rêver. Les répétitions sont devenues plus sérieuses. On a parlé d’un album, de concerts, de nos morceaux à la radio, d’un passage à Wembley…
Oui, Wembley ou ailleurs, pas besoin d’un stade, mais juste une scène reconnue, un festival, le Paléo, Fri-Son…
Se pointer là devant le public et se dire oui, ça y est, le chemin est fait, le reste c’est juste du bonheur. Mais les chemins sont rarement tracés, les aspirations artistiques sont constellées de rappels à