Ça va sphère

Interrogé mercredi à la radio RTS dans Forum sur son affaire fiscale, Pascal Broulis s’abrite derrière le secret fiscal. Il évoque pourtant la naissance de son fils en 2004: «Mon fils est né en cours de mandat. C’était pas prévu.» Le secret fiscal protège la sacro-sainte sphère privée, claironne-t-il ­depuis des années, chaque fois qu’on aborde le sujet. Aujourd’hui, on ignore toujours si sa répartition d’impôts entre Lausanne et Sainte-Croix est correcte, et pourquoi il ne payait pas un centime à la ­capitale jusqu’en 2011. En ­revanche, tout le monde sait maintenant que l’heureux événement de 2004 n’avait pas été planifié par le couple Broulis. Et ça, dans la vision broulisienne du monde, ça n’a vraiment rien à voir avec la sphère privée. JC

 

SOS Raposo

Remonté comme un coucou pour défendre Pascal Broulis, l’ex-rédacteur en chef de La Région-Nord vaudois, Isidore Raposo, était l’invité de Forum dimanche. Il a commencé par une formule digne d’un mangeur de champignons hallucinogènes récoltés à Sainte-Croix: «Il y a des milliers de Pascal Broulis dans ce canton et dans les autres cantons!» Puis il prétend, sur un ton plus professoral: «Je suis venu ici vous expliquer pourquoi Lausanne n’est pas une victime. (…) Allez regarder le taux de cas sociaux provenant de Lausanne, dont s’occupe la commune de Sainte-Croix, et vous verrez qui est perdant dans cette affaire!» Pauvre Pascal Broulis: peu importe où il habite, il devra toujours croiser des cas sociaux lausannois. JC

 

Sales Zurichois!

Le PLR Vaud en a ras le bol du Tages-Anzeiger. Selon un communiqué rageur du parti jeudi, les articles du quotidien zurichois sur Olivier Français, Pascal Broulis et Isabelle Moret, constituent «une cabale sans nuance à son encontre», mais il se garde bien d’être plus explicite. Pire, ces articles auraient été «repris servilement par d’autres quotidiens romands», écrit-il entre autres amabilités. Le PLR Vaud, champion de la nuance… JC