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Rarement image immobile n’a été si mouvante et si émouvante

A Fukushima, tous les 11 mars, des policiers recherchent, symboliquement, des objets des victimes du tsunami de 2011. © Dominic Nahr
A Fukushima, tous les 11 mars, des policiers recherchent, symboliquement, des objets des victimes du tsunami de 2011. © Dominic Nahr

ariane gigon

Publié le 26.05.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Outre-sarine

Voyage.  Une planche contact, un cliché entouré d’un coup de crayon blanc: c’est la scène de départ de ce qui s’avérera un faux film. Sur l’écran, un zoom lent nous rapproche peu à peu du centre de l’image qui, même immobile, semble s’animer. Un nouveau monde se dévoile, grâce à la voix qui raconte la scène. C’est celle du photographe suisse Dominic Nahr, qui, chaque semaine, déroule un journal intime d’un nouveau genre sur le site Republik.ch. Coup de cœur.

Né en 1983 en Appenzell, Dominic Nahr a vécu à Hong Kong, au Canada ou encore au Kenya. Loin des zones de guerre ou de conflit qu’il a déjà photographiées, il propose aujourd’hui une sorte de «loupe sonore au ralenti»: il nous emmène très lentement vers le centre de l’image

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