Cela ne saute pas aux yeux a priori. Mais le 4 août est la journée mondiale de rien du tout. Ou «n’est pas la Journée mondiale de quelque chose» devrais-je écrire. Que pouic, des clous, nada, peau d’zob! Si l’on en croit le calendrier international publié par notre ami à tous Wikipédia, aujourd’hui est dédié à que dalle et des nèfles. Placé entre la Journée mondiale de la bière (le 1er août, nos ancêtres les Helvètes l’avaient sûrement pressenti…) et de celle du chat (le 8 août), ce mercredi figure parmi quelques jours vierges de toute revendication. Zéro militantisme, rien de chez rien. Je ne sais pas vous, mais moi je trouve ce répit agréable, doux et savoureux. Bien sûr, je ne nie pas l’importance d’une journée mondiale du cancer de l’enfant ou du don d’organes, par exemple. Mais traverser vingt-quatre bonnes heures n’appartenant qu’à du blanc, du vide, de l’air, savoir qu’aujourd’hui ne correspond à rien, c’est toujours quelque chose. On s’en ferait presque une journée mondiale,