C’était lundi dans La Liberté: Christian Levrat annonçait qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat à la présidence du Parti socialiste suisse. Le parti à la rose va bientôt perdre sa tête. Or, le Gruérien semble lui-même perdre légèrement la sienne ces jours. Ainsi, dimanche dernier, jour du second tour de l’élection au Conseil des Etats, un téléphone portable, abandonné dans l’effervescence médiatique, gisait sur une table haute dans le hall de l’Université Miséricorde. Pris d’une crise d’angoisse, il se met à vibrer, tandis que le sénateur réélu, au sortir d’une interview TV, palpe anxieusement son plastron et ses poches. Coup de bol, les deux finissent par se retrouver. Deux jours plus tard, même endroit. Après un débat animé devant 500 étudiants, Christian Levrat quitte les lieux fort peu habillé. Oubliant un vêtement que la rectrice de l’université Astrid Epiney mettra en sécurité. Quel étourdi, ce Levrat! Encore qu’un politicien préférera toujours oublier sa veste que d’en pr