Comme un poisson dans l’onomastique
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Porter un nom composé comme Rey-Mermet est une coquetterie parfois difficile à porter. Enfin, d’après l’histoire familiale, l’ajout d’une seconde partie a servi à séparer les cousins d’une vallée valaisanne pour leur éviter de donner naissance à une phalange de consanguins. Bref, j’ai hérité de ce long patronyme que personne ne saisit jamais vraiment du premier coup, surtout loin de mon canton. Je ne dois pas m’y prendre correctement. Quand je l’épelle, mon interlocuteur m’interrompt quasi systématiquement après la première moitié. «Au revoir, merci!» Euh, désolée mais je n’avais pas fini. Certains optent plutôt pour la deuxième partie, allez savoir pourquoi. Je me demande alors: pour ces gens, quel est mon prénom? Annerey? Original. Ça a au moins le mérite de f