De là où il se trouve, Bernard a fait le buzz
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J’étais en train de dépoussiérer mes disques. Quand je parle de disques, n’étant ni athlète ni arthritique, j’évoque ces microsillons gravés dans le vinyle, qui résistent encore et toujours aux rabat-joie. Sur un fameux label romand (Evasion, pour les connaisseurs), je retrouve la voix puissante et la barbe en bataille de Bernard Montangero. Une allure d’armailli sur ses pochettes, mais une origine valaisanne et un destin parisien aux côtés d’un Brel ou d’un Brassens, avant que ceux-ci ne connaissent la gloire. Je savais que ce prodige méconnu avait été stoppé dans son élan par des ennuis de santé. Une rapide recherche en ligne m’apprend qu’il n’est plus de ce monde depuis une dizaine d’années. Mais que, de là où il se trouve, l’indomptable créateur d’Et la rivière a réussi à faire le buzz sur les réseaux sociaux ce printemps, en pleine pandémie. Dans une archive de la RTS, il parle de liberté et d’esclavage moderne. Une bouffée d’air frais envoyée de l’alpage. Difficile de redescen