La guéguerre culturelle du masque
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Pendulaire vaudois (j’assume), de retour de vacances dans le sud de l’Europe (j’assume là aussi et je n’ai même pas besoin de me mettre en quarantaine), j’ai bien dû prendre l’habitude, car c’est désormais une obligation légale en ces contrées, de porter le masque en toutes sortes de circonstances: dans le train, le bus, le magasin, le centre commercial, le resto, le cinéma, le théâtre, et même dans la rue (suivant où). Et de retour de vacances, je me suis donc dirigé vers quelques enseignes connues du centre de Fribourg. Pour y découvrir quoi? Une absence presque unanime de masques. Il y a trois mois, je n’aurais rien trouvé à redire. Mais maintenant, fort des expériences de ces trois dernières semaines, je trouve cela fort étrange, voire incongru. Est-ce si pénible de se vêtir nez et bouche? Personne n’affirme que c’est amusant, nous sommes bien d’accord. Mais j’en suis quand même venu à considérer l’absence de masque comme un manque de responsabilité, voire de respect. YG