La trace du confinement
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Vous vous souvenez de l’époque où on pouvait sortir? Eh ben moi, j’aimais bien être à l’intérieur. C’est bête me direz-vous, mais c’est maintenant que je suis confiné que je regrette le plus toutes ces heures où je préférais voir mes quatre murs plutôt que de profiter de l’air frais. D’ailleurs, il y a un souvenir qui revient. C’était aux alentours du 1er août, il y a une vingtaine d’années. Pétards et autres fusées étaient de sortie. Mes amis hurlaient mon nom devant la maison pour que je les rejoigne et moi, pour ne pas les entendre et continuer mon bouquin, je m’étais calfeutré de l’autre côté de l’appartement. Les cris se sont arrêtés, mais une odeur de brûlé a suivi. Je file dans ma chambre, rien, ouf, c’était autre chose. Enfin, c’est ce que j’ai cru jusqu’à ce que je quitte le domicile familial. En déplaçant un meuble, nous avions découvert l’énorme trace bleue laissée par le fumigène contre le mur. Morale de l’histoire: rester à l’intérieur comporte plus de risques que de si