Le voisin, son bébé et son petit frère
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En bon voisin, cet habitant d’un immeuble de Fribourg voulait s’excuser auprès de la locataire du dessous des éventuels débordements vocaux de son bébé. Anglophones, l’homme et sa femme ont préparé une jolie lettre, sans doute à l’aide d’un outil de traduction sur internet. N’ayant pas réussi à glisser la carte sous la porte, on n’est pas dans un film, l’Irlandais finit par sonner. «Bonjour, vous parlez anglais?» demande-t-il. «Oui, un peu.» Le voisin continue tout de même en français, lisant la lettre. «Bonjour, nous sommes en train de dormir sur bébé alors ça va peut-être faire du bruit.» Perplexité chez la voisine: «Je n’ai pas compris ce que vous faites avec votre bébé.» L’anglophone relit la même phrase, sans oublier le «bonjour» en préambule. Pas la peine de tenter une petite blague du genre «si vous vous couchez sur votre bébé, je comprends qu’il pleure». Finalement, la locataire n’a jamais entendu le bébé, mais a souvent entendu ses parents essayer de lui faire un petit frèr