Les joies du ski
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Je déteste aller skier. Enfin, pas vraiment le fait de dévaler les pistes, mais vous savez, ce moment où il faut se préparer pour la journée. Ça commence par la sortie de la voiture sur un parking verglacé. Et cette fameuse sensation de se couper les pieds en enfilant ses chaussures. Puis, je tente de décharger mes spatules sans griffer la bagnole en les appuyant contre. Allez, je me libère une main, j’enfile mon casque, mais je galère à régler mes lunettes. Tout ça sous le regard du pote rodé qui piétine déjà. Je suis prête, mais maintenant je dois tenter de marcher avec mes skis sur l’épaule, qui se séparent et me scient les doigts. Je retire mes gants pour payer, j’en fais tomber un et j’ai le dos à l’air. Mes cuisses chauffent déjà en faisant la queue à la caisse dans une position avec les jambes «semi-pliées». Quand j’atteins enfin le sommet, après un stress non négligeable pour ne pas laisser repartir mes skis avec la télécabine, je n’ai qu’une envie: «On s’arrête pour un choc