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Quand il faut abattre sa dernière carte

Publié le 17.09.2022

Temps de lecture estimé : 1 minute

Chemin faisant, au bout de l’ennui et derrière le volant de ma voiture, je me suis posé la question: comment faisait-on quand on n’avait pas le GPS? Question saugrenue, question qui, je ne saurais dire pourquoi, m’a pourtant traversé l’esprit, comme ça, sans crier gare. Tiens, en y repensant, j’aurais mieux fait de prendre le train ce jour-là. Ce jour-là? Un samedi soir sur l’autoroute, quelque part entre Zurich et Aesch, ma destination finale dans la campagne bâloise. Et là, paf, ne voilà-t-il pas que la question devenait existentielle: «Signal GPS perdu», clignote l’application de mon smartphone. «Allô, la terre, on a un problème», aurait pu dire ce satané satellite sur lequel mon portable n’arrivait plus à se connecter. Trente minutes de navigation à vue, un chapelet de noms d’oiseaux et, toujours, une destin

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