Rêveries d’une étudiante solitaire
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Ah l’été… Le soleil qui caresse agréablement votre peau. Les soirées qui s’éternisent en théories sur le sens de la vie et le cosmos. L’herbe, le sable, parfois le gravier, sous les pieds nus. La musique, encore, en festival ou sur une terrasse, sirotant le dernier cocktail à la mode. Cette odeur de pluie sur le bitume. Les cris d’enfants qui jouent au ballon en colonie de vacances. Le coucher de soleil derrière les montagnes. Quelle saison! Et quelle région! L’été n’a jamais paru si envoûtant et inatteignable que depuis cette place en bibliothèque d’histoire de l’art et philosophie (même la BCU s’offre des vacances), devant l’écran d’un ordinateur portable qui chauffe plus que le cerveau de l’auteure de ces lignes. Je ne sais pas si c’est le manque de soleil ou la tâche incombée qui me rend si nostalgique de la saison actuelle, mais il ne faudrait pas que cela se poursuive trop longtemps. L’Amélie Poulain neuneu qui s’éveille en moi commence à m’inquiéter un peu. CP