«Rho, encore trouver un titre»
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Quand on voyage en train, au détour d’un aiguillage, l’œil accroche parfois une petite pépite. Une bonne raison de tailler la route via le rail, si les jeunes qui manifestent pour le climat ne suffisent pas à vous culpabiliser de brûler du kérosène. Ainsi, l’autre jour, entre deux arrêts d’un tortillard italien, apparaît la ville de Rho. Immédiatement, je me dis que cette localité est faite pour moi. Avec son nom qui sonne comme un soupir lassé, elle me paraît toute désignée pour être la capitale de la râlerie. «Rho, j’en ai marre.» «Rho, c’est nul.» «Rho, il n’y a plus de Plage de vie.» Pour vous donner une idée. Tout cela stimule la curiosité. Est-elle jumelée avec la ville de Pfff, en Pologne, ou d’Argh, Cornouailles? Même pas! «Rho, c’est dommage.» Les 50 000 habitants de la cité lombarde rivalisent-ils de jérémiades et de roulements d’yeux, l’enthousiasme est-il proscrit? «Rho, je ne sais pas.» Une chose est sûre: il y a un Musée Alfa Romeo. «Rho, je n’aime pas les voitures, mo