Rien ne se perd, tout se mange
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J’aurais pu choisir Barcelone ou Bali. Une destination branchée, qui fait fureur sur Instagram. Aventurière dans l’âme, j’ai préféré sortir de ma zone de confort (c’est à la mode) et m’envoler pour la Mongolie. Deux semaines, au milieu de la steppe, chez une famille nomade. Une yourte, pas de douche, pas de 4G et une expérience gastronomique déroutante. Végétariens s’abstenir. Matin, midi et soir, de la viande. Alors qu’en Suisse je rechigne à manger les quelques bouts de gras qui entourent mon jambon de bénichon, là-bas, tripes, pieds et tête, tout y passe. Printemps oblige, il est temps de castrer les agneaux et les chevreaux (vous me voyez venir?). Pas de gants, ni d’anesthésie. Un coup de scalpel et les deux testicules sont extraits à la main. Puis, jetés dans un seau de lait et… sur le feu. Aux antipodes de notre société de surconsommation, rien ne se perd, tout se mange. Au moment de passer à table, on peut le dire, je n’ai vraiment pas eu les c… MEG