Trains de nuit, non merci
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La dernière fois, j’avais réservé une couchette dans un compartiment réservé aux femmes. En montant dans le train à Novossibirsk, le wagon n’était toutefois rempli que de militaires russes. Heureusement, mes trois compagnons de nuit étaient disciplinés (ils ne buvaient pas d’alcool) et respectueux. Le week-end dernier, j’ai réitéré l’expérience. J’ai pris un train de nuit en partance de Berlin. Au guichet, le vendeur n’a pas réussi à m’inscrire dans un compartiment femmes. Je me suis retrouvée à nouveau avec trois hommes dans 5 mètres carrés surchauffés. Alors que notre convoi traversait l’Allemagne, une odeur d’éthanol m’a tirée d’un demi-sommeil. Mon voisin sifflait de la vodka assis en slip sur sa couchette, face à moi. J’ai donc attendu qu’il ronfle pour que mon rythme cardiaque reprenne un tempo normal. Et j’ai passé le reste de la nuit avec un œil ouvert, telle une chouette. La prochaine fois, je voyagerai de jour. Il n’y a pas que les trains de nuit pour sauver la planète. S