Ah, des enfants veulent traverser. Je freine gentiment quand… bang! Argh! Non! Je n’ai pas été assez rapide? Non, les petits sont sains et saufs. En revanche, je découvre un passager clandestin sur mes genoux: un moineau qui a commis l’exploit de se cogner à ma voiture et d’entrer par la fenêtre. On se regarde. Puis, zou, le voilà qui décolle affolé… Tout aussi affolée, je me parque aussitôt. Ouvre toutes les portes. Rien à faire, la pauvre bête s’est repliée sous le tableau de bord. Je n’ose la saisir alors j’informe de mon retard ma collègue, qui explose de rire, ajoutant que voilà une bien belle Plage de vie. C’est alors que je vois le moineau disparaître. Oui, dans un trou à droite du frein à main. Il doit être dans le moteur! J’appelle mon ingénieur de frère pour savoir s’il y a des risques qu’il finisse carbonisé ou réduit en bouillie. Non, l’oiseau se trouve en fait dans l’envers du tableau de bord, rigole-t-il. Il me suffit de démarrer et le volatile, apeuré, sort de sa cach