Une année sous de bons hospices
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Quand le métier de correcteur est évoqué, les gens pensent souvent en premier lieu à des erreurs qu’ils ont repérées et qui avaient malheureusement échappé à notre attention. C’est naturel: puisque seule la version finale du texte est publiée, le lecteur n’est pas informé du fait que nous sommes intervenus lorsque nous l’avons fait. Et c’est dommage, sans doute, parce que cela vous fait manquer des formules mémorables. Vous n’avez pas lu, par exemple, dans ce titre de une, qu’une idée avait été «couronnée d’insuccès». Ni cet entrefilet selon lequel «on ne traite pas des lois, mais de l’esprit des loirs». Vous n’avez pas lu qu’à ce moment de la séance, l’un des individus présents «s’est levé comme un seul homme». Non plus que l