Vélo plié, donc vélo infecté
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Comme beaucoup d’autres pendulaires, je me suis offert un petit vélo pliable. Compact, et surtout électrique, il est devenu le compagnon heureux de mes déplacements de la maison au boulot, avec trajet en train. Adieu les bouchons! Dans mon train, vélo sagement replié dans le sas d’entrée, c’est calme et concentration. C’est alors que survient le contrôleur: «Avez-vous un emballage pour votre vélo?» Ah, non, tiens, je n’y avais jamais songé. «C’est obligatoire pour raison d’hygiène.» Hygiène de quoi: des mains, des roues? Curieusement, les vélos non pliables suspendus à l’entrée du wagon n’ont pas besoin d’être emballés, ni ceux que le voyageur amène à l’intérieur du wagon et garde près de lui comme il le ferait d’une valise, qu’il n’a jamais été question non plus d’emballer. Où est la logique dans tout ça? Un vélo, même pliable, déposé non emballé à l’entrée du wagon doit payer sa place. Rien à voir avec une quelconque notion de propreté! YG