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Climat: la réaction en chaîne irréversible nous guette!

Publié le 21.11.2018

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Les décideurs politico-financiers considèrent le réchauffement comme un épiphénomène juste bon au mieux à booster leur carrière ou à diversifier leur spéculation. Au pire une gêne dont des opportunistes, empêcheurs de polluer en rond, exagèrent les répercussions. On en est là, il fait chaud, les écolos en profitent, faut s’en accommoder.

Tout ça finira bien par trouver une solution, mais plus tard parce qu’il y a une vraie urgence: leur carrière, leur profit et ça, ça n’attend pas. Autour des continents, sur les plateaux continentaux marins se trouve l’essentiel de la vie sous-marine: planctons, algues, poissons. Lorsqu’ils arrivent en fin de vie, ils se déposent sur ces hauts-fonds.

Avec l’absence d’oxygène, la pression et la fraîcheur des profondeurs, ces matières se décomposent différemment. Elles se transforment en partie en méthane figé. Ce gaz s’y trouve ainsi stocké depuis des millions d’années. Le réchauffement des océans a commencé à l’évaporer dans l’atmosphère. Ce gaz a un effet de serre vingt-quatre fois supérieur au CO2. Ce qui accélère encore le réchauffement des mers et abaisse encore plus le seuil de son évaporation.

Des réchauffements ont déjà eu lieu et le méthane a pu être résorbé dans l’atmosphère du fait que cette hausse a toujours été très lente et ponctuelle. Mais cette hausse est si rapide et constante que ce processus ne parvient plus à résorber le méthane.

Nous sommes en train de générer une réaction en chaîne irréversible. De plus, 1700 milliards de tonnes de carbone sont stockées dans la surface arctique, et plus encore dans le pergélisol sibérien et il fond…

René Rossier, Bulle

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