«J’ai confiance.» Tel est le discours de politiciens à propos du vaccin anti-Covid. Il y a quelques années, j’ai calculé mon empreinte environnementale: 1,3 planète. Et de me demander où aller chercher 0,3 planète que mon comportement «consomme» en trop. Réponse: le simple fait de vivre dans la société empêche de respecter la limite d’une planète.

Comment dès lors avoir confiance en ce système qui prétend agir dans notre intérêt? Comment se soumettre aveuglément aux prescriptions liberticides imposées ou du moins serinées sans relâche depuis des mois par les politiciens et les médias au motif d’un virus qui tue moins que les maladies de notre civilisation, alors que la liberté individuelle prime dès lors qu’il s’agit de préserver notre environnement? Je me méfie du système à l’américaine qui entend éliminer le risque et trouver un responsable à tout événement qui peut toucher une personne.

Depuis cinquante ans nous savons que nous épuisons et déprécions notre environnement et rien, ou si peu, n’est fait. La liberté individuelle de prendre l’avion, de manger des fraises en février, de répandre des pesticides, d’imposer la 5G, etc.: ces comportements provoquent beaucoup plus de morts que le virus à la mode. Ils sont admis au nom de la liberté et donc imposés à ceux qui préféreraient les interdire. Dès lors comment tolérer toutes les atteintes à nos libertés au nom du virus?

Steve Pillonel,

Estavayer-Le-Lac