Commentaire: La Suisse quitte l'Euro avec des certitudes et la tête haute
Pascal Dupasquier
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Il fallait bien que cela s’arrête une fois. Même s’il ne restait plus que Jordi Alba et Sergio Busquets de l’invincible armada championne d’Europe de 2012, même si elle est en reconstruction, l’Espagne a, au bout d’une nouvelle séance de tirs au but anxiogène, eu raison de la Suisse. Dans la touffeur du stade Krestovski de Saint-Pétersbourg, la jeune garde ibérique l’a démontré: elle a le potentiel pour prolonger les succès de la génération Casillas, Puyol, Iniesta, Xavi ou Torres… Celle qui, entre 2008 et 2012, a décroché un titre mondial et deux titres continentaux. Une vérité qui ne sautait forcément aux yeux au début de la compétition.
L’heure n’est pas aux «si», l’heure est à la certitude.
Alors non, la Suisse ne doit pas nourrir de regrets.