M. Damien Risse (20.5), jeune étudiant, a pris la plume pour s’exprimer sur le sujet de l’annulation des examens écrits de maturité. En premier lieu, je tiens à le féliciter pour cette prise de parole. Il mérite en cela un point de plus sur son carnet de notes dans les rubriques: français et économie politique.

Nonobstant, dans votre dernier paragraphe, M. Risse, vous reprenez mes expressions linguistiques pour en donner un autre éclairage. Et vous dites deux choses contestables qui m’obligent à vous répondre par le biais de ce Forum de lecteurs, d’écrivains aussi.

Le terme «bureau casanier fait de bric et de broc» – dont la planche à repasser (et j’avais ajouté initialement, avant d’accepter de raccourcir ce passage, «le col blanc des chemises, et des billets, et quolibets») – qualifiait le bureau de M. Gumy, rédacteur en chef. Une scène découverte dans un reportage de la RTS. Vivant moi-même avec des revenus modestes – 2500 fr. mensuels –, je ne me permettrais jamais de juger de la précarité de quiconque, étudiants compris!

«Après de telles paroles, je m’interroge quant à votre place dans la politique», écrivez-vous. Eh bien, consultez mes interventions au Conseil général de Fribourg à travers mes propositions et postulats (fin des rentes à vie des conseillers d’Etat et conseillers communaux) ou celui sur les centres de loisirs de la jeunesse avec à la clé une hausse substantielle du budget de l’association Reper pour la création de centre de loisirs à Beaumont et Pérolles.

Claudio Rugo,

cons. général du Parti

des artistes, Fribourg