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Crédits à la consommation: la pub devrait être interdite

Publié le 13.03.2019

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Nos politiques, préoccupés de trouver une solution au surendettement (LL du 4 mars), devraient aussi s’inquiéter des frais exorbitants facturés par les Offices des poursuites pour chaque démarche, même en cas de remboursements (cherchez l’erreur!). On vous taxe pour tout et pour rien car il faut – c’est l’argument qui est donné – verser le salaire des fonctionnaires vous rendant ces «services». Le coût d’une pièce d’identité est moins onéreux que l’établissement et l’envoi du document type de poursuite.

Sans tous ces frais facturés, une personne dont la dette a considérablement diminué n’aurait à ce jour plus à être sous le coup d’une saisie de salaire, car elle aurait peut-être remboursé sa dette.

L’attitude des employés de ces offices devrait également être revue. Certains vous jugent et vous traitent à la limite de la bienséance par des remarques déplacées sur votre situation et, selon eux, le bien-fondé de celle-ci. En résumé, vous n’avez pas été aptes à régler vos problèmes, ne vous en prenez qu’à vous-mêmes et assumez! Ces personnes ne semblent pas être conscientes que nul n’est à l’abri d’une telle situation.

D’autre part, une surveillance accrue des organismes de crédits à la consommation, dont les pratiques permettent d’engendrer des bénéfices non négligeables, serait judicieuse. On interdit la publicité pour le tabac, mais ne serait-il pas aussi grand temps d’interdire ces publicités tout aussi néfastes incitant à l’emprunt?

Il est certain que si nos politiques analysaient les raisons ainsi que les conséquences, un grand pas serait déjà effectué.

Nicole Crausaz,

Granges-Paccot

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