La Liberté

A Bâle, le zoo prend son envol

Un pavillon des oiseaux a été inauguré samedi dans le plus ancien zoo du pays

Publié le 05.06.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Animaux » Après trois ans de travaux, le nouveau pavillon des oiseaux a été inauguré samedi au zoo de Bâle. Un pavillon qui a une longue histoire et qui est un pilier important du zoo, a expliqué Olivier Pagan, directeur du plus ancien parc zoologique du pays, lors d’une visite pour la presse.
L’aspect extérieur du pavillon, construit en 1927 par Heinrich Flügel, a été en grande partie conservé car il est inscrit à l’inventaire des bâtiments historiques. Il se complète désormais d’enclos et d’une extension.
«Construire pour les oiseaux est très spécial et constitue un défi», selon Heidi Rodel, vice-directrice et cheffe du projet. Ainsi, l’intérieur du pavillon a été entièrement rénové. Le sol du hall a été abaissé pour offrir un espace de vol ouvert pour les oiseaux. Toute la surface a été végétalisée avec des plantes d’Asie du Sud-Est. Les balcons aux étages supérieurs ont été aménagés de manière à être accessibles aux visiteurs pour observer en vol des garrulaxes de l’Omei, des garrulaxes de Courtois, des orioles de Montserrat et des grives de Doherty.

Salles d’élevage

Les volières situées sur le côté est du pavillon ont été conservées. Elles abritent les mainates religieux, les étourneaux de Rothschild et les garrulaxes bicolores. Sur le côté nord, les enclos fermés qui abritaient autrefois les grands singes ont été réaménagés et intégrés au bâtiment pour servir de volières. Celles-ci ne sont pas accessibles au public. L’arrière du bâtiment a été transformé en salles d’élevage, elles aussi inaccessibles aux visiteurs.
Dans un espace qui jouxte le côté sud du pavillon, le public peut admirer des chardonnerets rouges et des thraupidés d’Amérique centrale et du Sud. Ces oiseaux sont rarement élevés dans des zoos. Un décor de gorges recouvertes d’une abondante végétation originaire du Costa Rica a été recréé.
Les travaux de réalisation du nouveau pavillon ont coûté 29,7 millions de francs. Les coûts ont été en grande partie couverts par des dons, des successions et des legs. Les principaux donateurs (21 millions de francs) sont le groupe pharmaceutique Roche et les familles Hoffmann, Oeri et Duschmalé, propriétaires du groupe. ATS

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