Atteinte à la paix des morts
Thierry Raboud
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ChronYXZ » Il y avait déjà Mélenchon, ébahi de sa propre audace. «Où suis-je, à Lyon? Et maintenant à Paris!», lançait-il l’an dernier, balourd comme un prestidigitateur, alors que son spectre surgissait sur la scène de son premier meeting holographique.
Ou quand un mégalo insoumis en vaut deux. «Symptomatique: la politique devient une affaire de faux-semblants, d’apparitions», réagissait Daniel Sangsue dans son Journal d’un amateur de fantômes (Ed. La Baconnière) tandis que le goguenard en veste ouvrière se grisait de son ubiquité.
Comme le ridicule ne tue pas, les vivants sont nombreux à succomber au vertige de la réincarnation. Et quitte à se dilater l’ego en avatars numériques, autant le flatter au passage. Les septuagénaires