Capitalistes
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Littérature » Emile Zola a maintes fois inspiré la BD. Et c’est tant mieux. Avec La Curée, l’efficace duo Stalner-Simon adapte avec diligence le deuxième volume de la monumentale saga des Rougon-Macquart. Nous sommes en 1852, au lendemain du coup d’Etat de Napoléon III. Le rural Aristide Saccard investit Paris avec une seule visée: s’enrichir coûte que coûte. Tricher, voler, mentir, manipuler. Le flibustier ne s’embarrasse pas pour se goinfrer du grisbi qui suinte des travaux haussmanniens. Condensé cinématographique avant l’heure d’Eyes Wide Shut et des Loups de Wall Street, La Curée met en scène les débuts du capitalisme sauvage. De l’or et de la chair, comme le décrivait Zola. Un album d’excellente facture qui n’a pas d’odeur. SJ
> Stainer/Simon, d’après Zola, La Curée, Les Ar&egrav