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La Turquie ­ordinaire

Ersin Karabulut publie Contes ordinaires d’une société résignée. A la veille des élections présidentielle et législatives dans son pays, le bédéiste se confie

Dans «Contes ordinaires…», Karabulut porte un jugement critique sur son pays.
Dans «Contes ordinaires…», Karabulut porte un jugement critique sur son pays.
Dans «Contes ordinaires…», Karabulut porte un jugement critique sur son pays. © Ersin Karabulut/Fluide Glacial
Dans «Contes ordinaires…», Karabulut porte un jugement critique sur son pays. © Ersin Karabulut/Fluide Glacial

Stéphanie Fontenoy

Publié le 23.06.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

BD »   A la veille de nouvelles élections cruciales (présidentielle et législatives) pour la Turquie, le jeune dessinateur Ersin Karabulut revient sur la crise intérieure que traverse son pays. Auteur, chez Fluide Glacial, de Contes ordinaires d’une société résignée, ce bédéiste surdoué scrute le quotidien de la Turquie d’Erdogan, jusqu’à la hantise. Le magazine d’humour Uykusuz (Insomniaque en turc) qu’il a cofondé est en procès avec le pouvoir. Depuis quelques mois, Ersin Karabulut a pris ses distances avec son pays mais continue son étude de la société turque depuis Los Angeles, où il réside.

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Ersin Karabulut: J’ai commencé à 16 ans, en allant présenter mon travail à des rédactio

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