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Les 7 vies de Juillard

Maître de la ligne claire franco-belge, le père de Masquerouge et d’Ariane de Troïl délaisse le Moyen Age pour la guerre d’Espagne. Interview

Une planche tirée de Double 7, qui plonge dans les affres de la guerre d’Espagne. © Dargaud
Une planche tirée de Double 7, qui plonge dans les affres de la guerre d’Espagne. © Dargaud

Samuel Jordan

Publié le 27.10.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

BD » «Je vous salue de Paris qui me gratifie d’un radieux soleil.» Au bout du fil, la belle voix accueillante d’André Juillard, 70 ans, rayonne comme le ciel bleu de Paname. Celui qui a célébré le Moyen Age avec son ineffable rouquine Ariane de Troïl, héroïne de la série Les 7 Vies de l’Epervier, n’aime pas l’inertie. Après avoir redonné vie à Blake et Mortimer, l’un des maîtres de la ligne claire franco-belge s’attaque à la guerre d’Espagne. Avec son complice Yann, le dessinateur maintes fois récompensé signe Double 7. Entretien avec cet amoureux du chiffre 7.

La BD s’est souvent emparée de la guerre d’Espagne, pourquoi y revenir?

André Juillard: Quand Yann m’a proposé son scénario, je n’ai pas hésité. Cett

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