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Requiem pour un concombre

C’est un non-sens absolu: Nikita Mandryka, le créateur du Concombre masqué, s’en est allé

Extrait du Jardin Zen de Mandryka, refusé par le journal Pilote avant d’être publié dans le premier numéro de L’Echo des Savanes, en mai 1972. © Mandryka/Alain Beaulet Editeur
Extrait du Jardin Zen de Mandryka, refusé par le journal Pilote avant d’être publié dans le premier numéro de L’Echo des Savanes, en mai 1972. © Mandryka/Alain Beaulet Editeur

Thierry Raboud

Publié le 15.06.2021

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Hommage » «Qui êtes-vous? Je n’en sais rien, je suis masqué», répond le cucurbitacé en faisant son entrée dans le petit potager du neuvième art. Il n’aura cessé d’y déambuller, ce concombre, creusant un sillon d’absurdité profonde pour y cultiver une drôlerie sans laquelle la BD n’aurait pas vraiment d’intérêt. Ni la vie, d’ailleurs, tant qu’on y est.

«J’ai toujours eu cette propension à ne pas rester dans les clous»
Mandryka

C’est dire le non-sens absolu de cette nouvelle, tombée hier comme un caillou dans un jardin zen bien ratissé: Nikita Mandryka, ce créateur «arrivé de nulle part en revenant de tout» est reparti dimanche, 80 ans après avoir vu le jour à l’ombre

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