Agnès Jaoui toujours aussi attachiante
Gilles Legrand signe une comédie populaire enlevée qui interroge par le rire l’engagement social
Olivier Wyser
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Les bonnes intentions » Une quinquagénaire débordante d’énergie (Agnès Jaoui) travaille dans un centre social où elle aide des migrants à apprendre le français. Son engagement indéfectible pour les plus démunis va être mis à mal par les méthodes novatrices d’une nouvelle collègue et par la rébellion qui gronde dans son propre foyer. En effet, son mari et ses deux grands enfants en ont plus qu’assez de la partager avec tous les miséreux de Paris. Gilles Legrand (Malabar Princess, L’Odeur de la mandarine) signe avec Les bonnes intentions une comédie enlevée qui mélange la satire sociale et le portrait de famille. Un grand écart où le rire est impertinent et où chacun en prend pour son grade. Rencontre avec un réalisateur qui envisage encore le cinéma comme un art populaire qui peut faire ré