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Black-out absolu

Avec le génocide des Tutsis comme toile de fond, Black Earth rising ausculte les conséquences de l’horreur

Michaela Coel et John Goodman, absolument brillants dans Black Earth rising, une série que l’on n’oubliera pas de sitôt. © BBC Two/Netflix
Michaela Coel et John Goodman, absolument brillants dans Black Earth rising, une série que l’on n’oubliera pas de sitôt. © BBC Two/Netflix

Aurélie Lebreau

Publié le 09.02.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Série » C’est à Leonard Cohen que revient l’honneur d’ouvrir les huit épisodes de Black Earth rising, à voir sur Netflix. You want it darker, chantait le Canadien de sa voix sépulcrale, comme une prémonition de sa mort toute proche. Tuer la flamme et tâtonner dans l’obscurité, c’est effectivement ce que fait Hugo Blick dans cette série de Netflix et BBC Two, qu’il a écrite, produite et réalisée. D’une Afrique qui se transforme peu à peu en tache sanglante dans le générique, Blick choisit comme point de départ le génocide des Tutsis par les Hutus en 1994. Au Rwanda, 800 000 personnes sont massacrées en 100 jours. Kate Ashby (époustouflante Michaela Coel) est l’une des rescapées du génocide, sauvée de la mort par sa mère adoptive, une avocate britannique également procureure au Tribunal pénal international de La Haye. Sur son ventre, les stigmates des machettes. Dans sa tête, nul souvenir de sa prime enfance africaine et l’envie récurrente d’en finir.

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