Ces héros neuroatypiques des séries télé
Plusieurs séries ont des héros neuroatypiques. Le point avec la psychologue Rachel Marchitelli
Tamara Bongard
Temps de lecture estimé : 7 minutes
Ecrans » Contre toute attente, ces héros de séries résolvent les affaires sur lesquelles leurs collègues se sont cassé les dents. On ne les prend pas au sérieux au premier abord car ils ne sont pas des neurotypiques, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas un fonctionnement neurologique considéré dans la norme. Cette différence leur permet pourtant d’observer les dossiers avec un regard original. Monk scrute les scènes et les gens au travers de ses TOC (troubles obsessionnels compulsifs) et de ses nombreuses phobies, la femme de ménage Morgane Alvaro défie les cerveaux moyens grâce à son QI très élevé dans HPI et Carrie Mathison souffrant d’un trouble bipolaire déploie une énergie herculéenne au service de la CIA dans Homeland. Le tout malgré leurs difficultés respectives avec le fonctionnement soci